LES TRAITS DE CARACTERE REMARQUABLES
Une personnalité pathologique est une personnalité qui est marquée par un ensemble de traits de caractère rigides, répétitifs, fixés, remarquables, qui limitent l’épanouissement de la personne mais qui ne s’accompagnent pas d’une souffrance ressentie.
Selon l’hypothèse psychanalytique une personnalité pathologique est un compromis défensif destiné à lutter contre l’angoisse, spécifique (en fonction de chaque personnalité), liée à une structure ancienne inconsciente, fixée.
À la différence de la névrose il n’y a pas de souffrance, dans la névrose la personne souffre.
Dans la psychose il y a une perte de la réalité qui fait que la personne ne sait même pas pourquoi elle souffre.
Dans la personnalité pathologique le compromis défensif fonctionne suffisamment bien pour qu’il n’y ait pas de symptômes.
La névrose phobique (agoraphobie, claustrophobie,…) : peur angoissante fixée sur un objet particulier qui ne comporte pas a priori de caractère dangereux (à la différence d’un anxieux qui a peur tout le temps).
La fixation de l’angoisse sur un objet a été étudiée par Freud comme l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre elle en déplaçant la crainte inconsciente sur un objet extérieur choisi pour son caractère symbolique et en organisant ainsi des conduites d’évitement.
Évitement concernant des situations intérieures.
Mécanismes d’évitement :
Les phobies adultes sont invalidantes.
Les symptômes sont des productions qui sont au-delà du caractère, ils s’associent à un type spécifique de personnalité.
Personnalité les plus typiques de la pensée freudienne (avec les phobiques et hystériques).
Diamétralement opposés à l’impression que l’on a lorsqu’on rencontre une personnalité obsessionnelle.
Cela peut amener les filles, par exemple, à être hyper séductrices, avec une sorte d’érotisation des relations.
Paranoïa de combat versant agressif (Hitler)
Catégorie différente de la première, ici les personnes souffrent
La personnalité narcissique peut parfois basculer du côté de la mégalomanie, ça s’en rapproche mais c’est relativement étanche.
Personnalité plus difficile à décrire, il n’y a pas une forme particulièrement évidente.
Schizophrénie : forme de psychose qui attaque la cohérence de l’ensemble de la personnalité, de la vie personnelle, de la vie affective, de la vie relationnelle.
La schize : division qui frappe l’esprit, qui en perturbe la cohérence.
C’est une personne qui est isolée et a une forme moindre de schizophrénie.
Les personnalités schizoïdes font des individus solitaires et introvertis, rêveurs, incapables de ressentir des colères intenses ou des joies fortes.
Quand ils sont jeunes, l’investissement amoureux est faible.
Dans la pathologie névrotique on a affaire à quelque chose qui survient quand le moi est déjà construit.
Dans la psychose, les causes psychologiques sont intervenues au moment de la constitution du moi.
Comme ils n’arrivent pas à gérer leur caractère, se retrouvent dans des impasses existentielles et ont des moments de dépression face à leur angoisse existentielle.
Marquée par son manque d’unité, on la situe à la limite des personnalités ‘plutôt névrotique ou plutôt psychotique’. Structure qui n’est pas spécifiquement figée sur l’un des deux modes, oscillations entre les deux. Ni manifestement des névrosés, ni manifestement des schizophrènes, ni pervers, ni caractériels mais pas normaux non plus, qui posent des problèmes thérapeutiques singuliers.
En analyse, mécanisme de régression comme chez les psychotiques mais l’intervention des thérapeutes est vécue de manière persécutive.