Thérapie émotionnelle

Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Lyon

Quels sont les différents traits de personnalité ?

LES TRAITS DE CARACTERE REMARQUABLES

  • Les personnalités associées à des névroses :
    • Les personnalités associées à des psychoses :

Une personnalité pathologique est une personnalité qui est marquée par un ensemble de traits de caractère rigides, répétitifs, fixés, remarquables, qui limitent l’épanouissement de la personne mais qui ne s’accompagnent pas d’une souffrance ressentie.
Selon l’hypothèse psychanalytique une personnalité pathologique est un compromis défensif destiné à lutter contre l’angoisse, spécifique (en fonction de chaque personnalité), liée à une structure ancienne inconsciente, fixée.

À la différence de la névrose il n’y a pas de souffrance, dans la névrose la personne souffre.
Dans la psychose il y a une perte de la réalité qui fait que la personne ne sait même pas pourquoi elle souffre.
Dans la personnalité pathologique le compromis défensif fonctionne suffisamment bien pour qu’il n’y ait pas de symptômes.

  • Anxiété généralisée, état anxieux permanent
  • Anticipation péjorative : crainte constante d’un problème qui pourrait surgir
    (pas de crise d’angoisse)
  • Hyper vigilance
  • Stress excessif (le stress est considéré comme une réaction d’adaptation, ici il sort de sa fonction normale, il est constant)

La névrose phobique (agoraphobie, claustrophobie,…) : peur angoissante fixée sur un objet particulier qui ne comporte pas a priori de caractère dangereux (à la différence d’un anxieux qui a peur tout le temps).

La fixation de l’angoisse sur un objet a été étudiée par Freud comme l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre elle en déplaçant la crainte inconsciente sur un objet extérieur choisi pour son caractère symbolique et en organisant ainsi des conduites d’évitement.
Évitement concernant des situations intérieures.

Mécanismes d’évitement :

  • Fuite en avant
  • Dérobade
  • Défis
  • Surexposition au danger
  • Sur-occupation

Les phobies adultes sont invalidantes.
Les symptômes sont des productions qui sont au-delà du caractère, ils s’associent à un type spécifique de personnalité.

Personnalité les plus typiques de la pensée freudienne (avec les phobiques et hystériques).

  • Souci excessif de la propreté : en analyse lié au caractère anal (formation réactionnelle d’obsession de la propreté pour ne pas se rendre compte de l’envie de toucher les fèces).
  • Collectionnisme
  • Méticulosité
  • Avarice
  • Tendance au doute, difficultés à choisir
  • Tendance au scrupule
  • Isolation et froideur affective

Diamétralement opposés à l’impression que l’on a lorsqu’on rencontre une personnalité obsessionnelle.

  • Hyper affectivité,
  • Dramatisation
  • Exagération de l’expression émotion
  • Inauthenticité
  • Tendance à la séduction et à la captation, quête de l’attention de l’autre
  • Immaturité et inachèvement : l’individu ne peut pas se contenter de lui-même il éprouve le besoin d’être objet du désir de quelqu’un d’autre, de séduire quelqu’un d’autre ; la relation à l’autre donne au sujet hystérique le sentiment d’exister

Cela peut amener les filles, par exemple, à être hyper séductrices, avec une sorte d’érotisation des relations.

  • Autophilie
  • Surestimation de soi
  • Orgueil
  • Suffisance
  • Méfiance
  • Jugeant pitoyable pour autrui
  • Redresseur de tort
  • Intolérant

Paranoïa de combat versant agressif (Hitler)

Catégorie différente de la première, ici les personnes souffrent

  • Se sent attaqué à la moindre évocation, à la moindre contrariété ou à la moindre remarque
  • Hypersensibles et hyper susceptibles
  • Personnes introverties
  • Se referment douloureusement au lieu d’agresser
  • Les autres ont toujours tort et elles ont toujours raison
  • Amour de l’image de soi
  • Imbue de soi-même
  • Recherchant l’admiration
  • Très peu attentive aux autres
  • Personnalité de type grandiose : tout ce qui les concerne est marqué d’une extrême qualité

La personnalité narcissique peut parfois basculer du côté de la mégalomanie, ça s’en rapproche mais c’est relativement étanche.

Personnalité plus difficile à décrire, il n’y a pas une forme particulièrement évidente.

Schizophrénie : forme de psychose qui attaque la cohérence de l’ensemble de la personnalité, de la vie personnelle, de la vie affective, de la vie relationnelle.

La schize : division qui frappe l’esprit, qui en perturbe la cohérence.

C’est une personne qui est isolée et a une forme moindre de schizophrénie.

  • Ambivalence
  • Bizarrerie
  • Indifférence
  • Détachement
  • Froideur affective
  • Isolement relationnel
  • Pauvreté des émotions
  • Tendances à la rêverie

Les personnalités schizoïdes font des individus solitaires et introvertis, rêveurs, incapables de ressentir des colères intenses ou des joies fortes.

Quand ils sont jeunes, l’investissement amoureux est faible.

Dans la pathologie névrotique on a affaire à quelque chose qui survient quand le moi est déjà construit.

Dans la psychose, les causes psychologiques sont intervenues au moment de la constitution du moi.

  • Caractériel
  • Déséquilibre mental (celui des caractériels)
  • Inadaptation aux relations sociales
  • Personnalité anti antisociale dans le DSM
  • Irresponsabilité
  • Difficultés d’adaptation
  • Transgression des normes
  • Passage à l’acte agressif
  • Intolérances aux frustrations
  • Passage possible à l’alcoolisation, aux drogues
  • Conflit avec toute forme d’autorité
  • Instabilité scolaire et professionnelle
  • Evolution vers la petite délinquance
  • Occlusion intellectuelle

Comme ils n’arrivent pas à gérer leur caractère, se retrouvent dans des impasses existentielles et ont des moments de dépression face à leur angoisse existentielle.

Marquée par son manque d’unité, on la situe à la limite des personnalités ‘plutôt névrotique ou plutôt psychotique’. Structure qui n’est pas spécifiquement figée sur l’un des deux modes, oscillations entre les deux. Ni manifestement des névrosés, ni manifestement des schizophrènes, ni pervers, ni caractériels mais pas normaux non plus, qui posent des problèmes thérapeutiques singuliers.

En analyse, mécanisme de régression comme chez les psychotiques mais l’intervention des thérapeutes est vécue de manière persécutive.

  • Anaclitique : supporte extrêmement mal les situations de rupture ou d’abandon
  • Besoin constant de l’étayage par une relation
  • Instabilité et intensité des relations avec idéalisation excessive puis dévalorisation
  • Troubles de l’identité
  • Impulsivité dans les domaines sexuels, alimentaires et les dépenses
  • Conduite suicidaire
  • Instabilité d’humeur
  • Fréquence de la colère
  • Aspect persécutif
  • Instabilité des symptômes

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