Le refoulement dans la névrose obsessionnelle se traduit par le retrait de l’affect et la suppression de causalité : les représentations indésirables sont dénuées de leurs affect et sont donc « comme » écartées de la conscience puisque sans énergie ni représentations liées.
Ce refoulement provoque des raccourcis, des ellipses dans les enchaînements idéatifs.
Il provoque la sensation de toute puissance de la pensée puisque la personne ne perçoit plus la causalité mais son inconscient lui envoie tout de même des signaux sur les rapports refoulés que le malade projette alors sur la réalité extérieure.
Dans l’hystérie, le symptôme hystérique est le substitut manifeste du souvenir pathogène : il y a séparation de la représentation et de l’affect correspondant. Le corps sert de déviation aux excitations.
Dans la phobie, l’objet choisi est le substitut : il y un lien inconscient entre l’idée incompatible et l’idée de remplacement, dont l’affect ne peut rendre compte,