Qu’est ce qui est normal, qu’est ce qui est pathologique? Vaste question, encore d’actualité.
S’il est impératif pour un thérapeute d’être à même de pénétrer les mécanismes psychopathologiques et métapsychologiques qui meuvent le patient, toujours est-il que mes patients ne sont jamais considérés par leur symptômes, et que tout symptôme me semble être un message qui cherche à dire le mal-être ou la souffrance.
La maladie parle de la personne et la personne n’est jamais identifiée à la maladie qui la touche.
Sans mise en mot de l’évènement traumatique, l’affect n’est pas conscientisé ; sans la représentation il reste hors de la conscience et agit dans sa dimension perturbatrice comme si l’évènement se répétait sans fin. La dynamique émotionnelle, en allant rechercher l’expression des émotions, permet l’abréaction ou, en d’autres termes, leur libération.
Si nous parlons de soigner la dépression c’est bien qu’elle se présente comme une maladie. Une maladie que tout thérapeute prend au sérieux. Les conséquences personnelles, familiales, sociales sont importantes et pèsent lourd en termes de mal-être, invalidité, arrêt maladies, etc. L’OMS estime qu’au moins une fois dans la vie une personne sur cinq souffre […]
Dans la névrose obsessionnelle la forme de souffrance psychiatrique est plus discrète que celles générées par les phobies. Les gens ne consultent pas toujours, elles le cachent souvent et parfois ses sentent honteuses devant leur obsession. La névrose obsessionnelle présente un pôle d’organisation très rigide et peut prendre des formes très graves qui envahissent la […]
Autant le domaine de la névrose obsessionnelle est celui de la rigidité, autant le domaine de l’hystérie (H) est celui de la plasticité. Selon les époques, l’expression hystérique « se conforme » aux attentes inconscientes de la société : plasticité et suggestibilité. Dans la névrose obsessionnelle on a affaire à la maitrise et au contrôle, alors que dans […]
Les événements, les souvenirs, les traumatismes que nous essayons d’oublier à tout prix (en tant que “c’est du passé”) est seulement mis de côté pour bien le conserver. Mon travail en dynamique émotionnelle est de permettre au patient de réinvestir l’événement, de se le réapproprier et de le travailler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus nécessite de l’enfouir en soi, dans ” l’oubli”, mais qu’il soit élaboré et abréagi… en passant par les diverses émotions qui l’ont accompagné.
Principaux processus du système limbique et ses implications dans le circuit de la peur : les plus de la dynamique émotionnelle dans la prise en charge des patients