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Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

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Psychose puerpérale : comprendre, détecter, accompagner

La psychose puerpérale est un trouble psychiatrique rare mais sévère, qui peut survenir dans les jours ou semaines suivant l’accouchement. Elle concerne environ 1 à 2 femmes sur 1000 naissances et nécessite une prise en charge immédiate.

Une urgence psychiatrique à ne pas minimiser

Contrairement au « baby blues » ou à la dépression post-partum, la psychose puerpérale se manifeste par une rupture nette avec la réalité. Hallucinations, délires, agitation, confusion mentale : les signes sont brutaux et alarmants. La mère peut avoir des pensées incohérentes, voire mettre en danger sa propre vie ou celle de son bébé.

Cette pathologie nécessite une évaluation psychiatrique urgente. L’hospitalisation est souvent indispensable, parfois en unité mère-enfant, pour préserver le lien d’attachement tout en assurant la sécurité de tous.

Origines et facteurs de risque

La psychose puerpérale est multifactorielle. Elle survient parfois sans antécédent, mais certains éléments peuvent augmenter le risque :

  • Antécédents de troubles bipolaires ou psychotiques
  • Accouchement difficile ou traumatique
  • Privation de sommeil intense
  • Isolement social ou absence de soutien
  • Stress ou angoisses majeures liés à la maternité

Ce n’est jamais la « faute » de la mère. Il est crucial de lever la honte et la culpabilité, pour permettre une prise en charge bienveillante et efficace.

Le rôle clé de la thérapie émotionnelle

Après la phase aiguë, une prise en charge thérapeutique globale est essentielle. En parallèle du suivi psychiatrique, la thérapie émotionnelle permet à la mère de revisiter l’expérience de la naissance, les émotions extrêmes, et de mettre en mots ce qui a été vécu dans la sidération.

La psychose puerpérale peut réactiver des blessures anciennes, des angoisses archaïques, ou révéler un effondrement de l’identité maternelle. La thérapie devient alors un espace contenant et réparateur, pour restaurer le sentiment d’unité et de continuité psychique.

Accompagner sans juger

Il est essentiel que les professionnels, les proches, et la société en général reconnaissent l’intensité et la gravité de ce que vivent ces femmes. La psychose puerpérale n’est pas un signe de faiblesse, mais une alerte de l’appareil psychique dépassé par une surcharge émotionnelle inouïe.

Le soutien, la reconnaissance et l’écoute sans jugement sont des piliers pour la reconstruction. Une mère peut se remettre d’une psychose puerpérale, renouer avec son enfant et retrouver confiance en elle.

Conclusion

Parler de psychose puerpérale, c’est lever un tabou douloureux. C’est aussi ouvrir un espace de parole et de soin pour celles qui, dans le silence et la solitude, traversent une tempête intérieure dévastatrice. Une prise en charge adaptée est primordiale.

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