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Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

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Rejet du bébé et douleur maternelle

Le rejet du bébé, un tabou étouffé par les normes

Loin des clichés sur l’instinct maternel, le rejet du bébé par sa mère reste un sujet tabou, souvent étouffé par les normes sociales. Lorsqu’une mère ose parler de son mal-être à l’arrivée de l’enfant, la société réagit fréquemment avec violence, comme si cette parole ne devait pas exister. Pourtant, cette souffrance révèle un processus émotionnel profond, où le nourrisson devient parfois le miroir d’un passé non digéré, que le lien maternel vient brusquement réveiller.

Rejet du bébé, l'angoisse maternelle
Une maman peut développer des angoisses qui la font rejeter son bébé

Ambivalence affective et culpabilité maternelle

La société attend des mères une fusion immédiate avec leur bébé, un bonheur instinctif et inconditionnel. Cette injonction laisse peu de place aux vécus ambivalents, et enferme les femmes dans une culpabilité silencieuse lorsqu’elles ont du mal à investir le lien maternel. Dans ce contexte, celles qui souffrent n’osent pas parler, de peur d’être jugées défaillantes.

Pourtant, ces mères ne sont ni folles, ni dépourvues d’amour. Elles sont prises dans un conflit psychique intense, souvent en lien avec leur propre histoire émotionnelle.

Rejet du bébé et blessures maternelles précoces

Une maman peut ne pas être heureuse à la naissance et développer des angoisses qui la poussent au rejet du bébé.

Ce rejet s’enracine bien souvent dans des blessures précoces : sentiment d’abandon, carence affective, absence de regard sécurisant. Le nourrisson devient alors le déclencheur involontaire d’un affect ancien, encore enkysté dans le corps et la mémoire.

Une mère ayant elle-même souffert de rejet dans son enfance peut, malgré elle, reproduire ce rejet envers son propre enfant.

Le rejet n’est pas un manque d’amour

Le rejet du bébé ne traduit pas un manque d’amour. Il révèle souvent une mémoire affective bloquée.

Parfois, une autre peur domine : celle de ne pas être à la hauteur. La mère doute d’elle-même, se sent incapable, craint de mal faire ou de nuire à son enfant.

Cette angoisse l’envahit, et pour se protéger, elle prend ses distances. Ce retrait émotionnel l’apaise autant qu’il la fait souffrir. Sous cette apparente indifférence, elle ne sait tout simplement plus comment rester en lien sans se sentir en danger.

Derrière ce geste de mise à distance, il y a souvent une exigence écrasante envers soi. Une mère qui s’effondre sous le poids d’un idéal impossible à atteindre et qui vit ce retrait comme un échec, générateur de honte. C’est précisément là que la thérapie émotionnelle prend tout son sens.

La thérapie émotionnelle restaure un espace intérieur blessé

La thérapie émotionnelle permet à la mère de se reconnecter à ses ressentis, de mettre en mots ce qui restait figé. Elle l’accompagne dans la traversée de ce moment critique et l’aide à libérer ses angoisses.

Ce n’est qu’en revivant les émotions liées à l’histoire infantile, en les verbalisant, qu’un véritable processus de réparation peut s’engager.

Déculpabiliser le rejet du bébé : un acte thérapeutique majeur

La thérapie ne cherche pas à « réparer » une mère supposément défaillante. Elle la libère de l’idéal irréaliste auquel elle croit devoir correspondre.

Elle l’autorise à être humaine, vulnérable, en chemin.

Ainsi, elle lui permet de sentir que l’amour maternel n’est pas toujours un élan immédiat, mais peut être un processus.

Un mouvement lent, fragile, une rencontre progressive avec l’enfant… et avec soi-même.

Et surtout, il ne s’agit pas de combler un manque d’amour, mais de restaurer sa circulation là où elle s’est figée.

À travers le regard thérapeutique, non jugeant et soutenant, la mère peut retrouver confiance dans sa capacité à créer du lien. En reconnaissant ses propres failles, en revisitant sa mémoire émotionnelle, elle retrouve la possibilité d’investir son rôle autrement : avec justesse, sécurité et présence.

Redonner une voix à la mère blessée

Entre le rejet et la douleur, quelque chose cherche à se dire. La thérapie émotionnelle n’impose aucun modèle de maternité ; elle accueille ce qui s’exprime, même dans le silence ou l’ambivalence. Elle offre à la mère blessée un espace pour redevenir sujet de sa propre histoire, et pour faire émerger, peu à peu, un lien possible avec l’enfant et avec elle-même.

 

Culpabilité maternelle : comment la thérapie émotionnelle peut aider

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