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Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

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Maternité et dépression : comprendre, accueillir, accompagner

 

“Je devrais être heureuse…” : quand la maternité fait mal

La maternité est souvent entourée de discours joyeux, d’images idéalisées, de bonheur pur et d’épanouissement immédiat. Pourtant, pour de nombreuses femmes, la réalité de l’après-accouchement est tout autre. Fatigue extrême, solitude, sentiment d’échec, anxiété, et parfois une profonde tristesse, viennent heurter violemment cette attente du bonheur. Et surgit alors cette phrase intime, coupable : “Je devrais être heureuse… alors pourquoi ai-je si mal ?”

Une souffrance silencieuse : la dépression post-partum

La dépression post-partum touche environ 15 à 20 % des jeunes mères, parfois dès les premières semaines suivant l’accouchement. Elle peut prendre différentes formes : pleurs fréquents, perte d’intérêt pour le bébé, culpabilité intense, troubles du sommeil, irritabilité, sensation d’écrasement… Et pourtant, beaucoup hésitent à en parler, par peur d’être jugées ou incomprises.

Ce mal-être, dissimulé sous le masque du rôle maternel, peut s’intensifier lorsqu’il n’est pas reconnu. D’autant plus qu’il ne s’agit pas simplement d’une « phase » ou d’un baby blues passager. La dépression post-partum peut durer des mois, voire des années, si elle n’est pas accompagnée.

La pression de “l’instinct maternel”

À la douleur psychique s’ajoute une pression sociale insidieuse : celle d’être une mère parfaite, de ressentir immédiatement de l’amour, de ne pas flancher. Ce discours renforce le sentiment d’échec chez les mères qui peinent à tisser un lien affectif avec leur enfant ou à retrouver leur équilibre émotionnel.

Face à cette injonction, beaucoup s’isolent, doutent d’elles-mêmes, et perdent peu à peu le contact avec leurs émotions. Elles ne “savent plus ce qu’elles ressentent”, comme si l’accès à leur propre intériorité s’était fermé. C’est là qu’un accompagnement en thérapie émotionnelle peut ouvrir une issue.

La thérapie émotionnelle : une voie de libération

Contrairement aux approches uniquement centrées sur le discours rationnel, la thérapie émotionnelle accueille les ressentis enfouis, les peurs indicibles, les colères interdites, les larmes retenues. Elle permet à la patiente de reconnecter avec son monde intérieur, souvent envahi ou paralysé par les injonctions parentales, les blessures anciennes ou les failles affectives réactivées par la maternité.

Dans un cadre bienveillant et soutenant, la femme peut déposer sa douleur, l’explorer, la comprendre. Le travail émotionnel agit comme un dégel intérieur : les affects jusque-là figés peuvent circuler à nouveau, se transformer, être reconnus. Ce processus rend à la mère un espace d’humanité, loin des diktats de performance ou de perfection.

Prévenir l’aggravation : un enjeu vital

Non prise en charge, la dépression post-partum peut évoluer vers une détresse sévère, un isolement chronique, voire des pensées suicidaires. Parfois, c’est aussi le lien mère-enfant qui en pâtit, de manière invisible mais durable. C’est pourquoi il est essentiel d’agir tôt, sans attendre que la situation devienne insoutenable.

En thérapie émotionnelle, chaque signe de mal-être est pris au sérieux. On n’attend pas que la mère aille “mal au point de craquer” pour la soutenir. Car au cœur de la souffrance, il y a souvent une demande silencieuse d’aide, une quête de sens, une tentative de “tenir” malgré tout. Et c’est précisément ce que la thérapie permet : reconnaître ce qui souffre en soi… pour ne plus en être prisonnière.

Rompre le silence, retrouver sa place

Dire sa souffrance, ce n’est pas trahir son rôle de mère. C’est au contraire un acte de lucidité, de soin envers soi et envers l’enfant. Car une mère qui va mieux, c’est un enfant mieux entouré. Et parfois, il suffit d’un lieu, d’une personne, d’un mot pour que le processus de guérison s’amorce.

La thérapie émotionnelle n’efface pas la douleur d’un coup de baguette magique. Mais elle donne un espace pour être entendue autrement. Et ce simple fait peut changer une vie.

Conclusion

“Je devrais être heureuse…” : si cette phrase vous hante, si vous vous sentez seule ou dépassée, sachez que vous n’êtes pas anormale. Et surtout, vous n’êtes pas seule. Il existe des chemins pour sortir de l’enfermement psychique du post-partum. La thérapie émotionnelle est l’un d’eux. Lentement, patiemment, elle peut vous aider à retrouver votre souffle, votre place, votre voix. Celle d’une femme, d’une mère, d’un être humain complet.

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