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Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

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Honte enfouie : une blessure invisible

qui empêche d’exister

La honte est une émotion silencieuse. Elle agit dans l’ombre, souvent sans mots pour la dire. Elle fige le corps, enferme le sujet dans une image dévalorisée de lui-même, et empêche d’habiter pleinement son identité. En thérapie émotionnelle, on découvre que derrière beaucoup de souffrances, se cache une honte profonde, souvent issue de l’enfance.

La honte, émotion du regard

La honte se construit dans la relation à l’autre, dans un regard perçu comme jugeant, rejetant ou humiliant. Elle naît souvent d’un moment de trop-plein : trop d’exposition, trop de vide, trop d’abandon, trop de désapprobation. Contrairement à la culpabilité, qui concerne ce que l’on a fait, la honte touche à ce que l’on est.

« Je suis mauvais. »
« Je ne mérite pas d’être aimé. »
« Si l’on me voit tel que je suis, on me rejettera. »

Ces pensées intérieures sont le reflet d’une identité façonnée par le jugement ou l’indifférence de l’environnement affectif.

Une blessure souvent invisible

La honte n’apparaît pas toujours clairement. Elle se dissimule derrière des comportements de retrait, de perfectionnisme, d’hyper-adaptation, voire d’arrogance. Elle agit en creux. Elle empêche le sujet de s’exposer, de dire, de demander, de créer, d’aimer.

Elle est souvent à l’origine du faux self, de cette identité masquée construite pour éviter le rejet.

Traverser la honte en DEE

En Dynamique Émotionnelle Exprimée, la honte est abordée avec délicatesse. Elle ne peut se traverser que dans un cadre sécurisé, bienveillant, et surtout dans la relation. Le thérapeute, par sa présence stable, permet peu à peu au sujet de s’autoriser à être vu, entendu, sans danger.

Le travail corporel et émotionnel permet de reconnecter les scènes fondatrices de la honte : être nu dans le regard d’un parent intrusif, être humilié à l’école, être ignoré quand on avait besoin d’être reconnu. L’émotion qui n’avait pas pu être exprimée peut enfin circuler : colère, tristesse, peur, puis soulagement.

Le regard du groupe : une fonction réparatrice

Dans un groupe thérapeutique, la honte peut se transformer par l’expérience du regard bienveillant de l’autre. Être vu dans sa vulnérabilité et accueilli avec respect crée un choc réparateur : le miroir n’est plus déformant, mais soutenant.

Ce regard partagé permet de sortir de l’isolement, d’expérimenter que l’on peut être soi… et rester aimé.

Conclusion : se réconcilier avec soi

La honte empêche d’habiter sa vie. Elle enferme dans une image fausse, figée. Mais elle peut être traversée, métabolisée, rendue à son histoire d’origine. En la confrontant avec justesse, elle se dissout, et laisse place à la dignité, à l’amour de soi, à l’élan d’exister librement.

Retrouver sa valeur passe par l’expression de l’émotion interdite. Et cela peut devenir un acte de libération puissant, au cœur du travail en DEE.

 

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