therapie-emotionnelle

les-gens-se-reunissent-au-centre-communautaire

Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

les-gens-se-reunissent-au-centre-communautaire

Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

les-gens-se-reunissent-au-centre-communautaire

Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

les-gens-se-reunissent-au-centre-communautaire

Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

previous arrow
next arrow

Cas clinique : culpabilité et faux self

Martin

Présentation : Martin,  50 ans, consulte en thérapie émotionnelle après une série d’échecs relationnels et un profond mal-être existentiel. Son discours est traversé par une constante : « Tout est de ma faute ».

Une culpabilité structurelle et identitaire

Dès les premières séances, Martin exprime un besoin de se sentir coupable pour exister. Il se décrit comme “jamais assez”, confesse s’être “fait passer” pour les autres, et affirme qu’il a appris à “s’effacer pour être aimé”.

La culpabilité est omniprésente, comme une seconde peau. Elle structure son rapport au monde, au désir et à l’amour. Elle lui offre une forme de contrôle illusoire sur ce qu’il subit, mais l’enferme dans une posture sacrificielle.

Une histoire familiale marquée par la confusion et la honte

Martin a grandi au sein d’un couple parental fusionnel et peu disponible affectivement. La mère, préoccupée par l’apparence, semble absente à elle-même. Le père, autoritaire et culpabilisant, empêche toute autonomie psychique. Martin n’avait pas de place dans cet espace fermé, et s’est construit dans l’effacement.

Les récits transgénérationnels sont traversés de violence, de viols, de secrets de famille, de hontes sexuelles non élaborées. Martin est le dépositaire d’un climat toxique, sans parole, où le corps et le désir sont perçus comme sales ou dangereux.

Des relations affectives sous tension

Dans ses relations amoureuses, Martin oscille entre soumission et rupture. Il ne parvient pas à se poser, culpabilise d’éprouver du désir, s’interdit de poser des limites. Il cherche dans le regard de la femme une reconnaissance qu’il ne parvient pas à se donner.

« Je me vois comme vous me voyez ; quand vous ne me voyez plus, je ne me vois plus. » Cette phrase résume la perte d’un centre intérieur stable.

La Dynamique Émotionnelle Exprimée : un accès au vrai self

La thérapie émotionnelle permet à Martin de mettre à jour les injonctions parentales inconscientes : « sois parfait », « fais plaisir », « ne dérange pas », « occupe-toi des autres ». Il commence à formuler des besoins fondamentaux : être vu, être respecté, être entendu.

Le travail émotionnel, en individuel comme en groupe, lui offre un espace où il peut nommer ses affects, exprimer sa colère refoulée, reconnaître sa douleur, et surtout, reprendre possession de ses ressentis propres.

En reformulant : « j’ai besoin d’être là pour moi » ou « je ne vous dois rien », il opère une différenciation décisive entre ce qu’il fait pour les autres et ce qu’il veut pour lui.

Se reconstruire au-delà de la culpabilité

Le cas de Martin illustre un schéma fréquent : le faux self construit sur une culpabilité apprise. Cette posture défensive a permis de survivre psychiquement, mais empêche l’expression du vrai désir et l’accès à une vie pleine.

En travaillant ses émotions, en déconstruisant ses loyautés invisibles, Martin commence à se rechoisir. Il passe de l’attente de reconnaissance à la possibilité d’exister sans se justifier.

C’est un chemin lent, exigeant, mais libérateur : celui qui mène du devoir au désir, du masque à la vérité, de la survie à la vie.

Retour en haut