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Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie de groupe et individuelle – Paris, Province

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Névrose obsessionnelle

 Comprendre cette souffrance silencieuse

La névrose obsessionnelle se manifeste souvent de façon discrète, bien moins visible que les phobies, ce qui la rend parfois difficile à détecter. De nombreuses personnes n’osent pas consulter, honteuses de leurs pensées ou comportements obsessionnels. Pourtant, cette forme de souffrance psychique peut être très envahissante.

Elle débute généralement tôt, chez le jeune adulte, et tend à s’aggraver en l’absence de traitement. Les conséquences peuvent être lourdes : isolement affectif, perte d’emploi, repli social. C’est pourquoi un accompagnement thérapeutique est vivement recommandé.

Symptômes : obsessions, compulsions, profils types

Les obsessions

Il s’agit de pensées, images ou idées qui s’imposent de manière intrusive dans l’esprit du patient. Celui-ci en reconnaît le caractère absurde, sait qu’elles viennent de lui, mais ne parvient pas à s’en débarrasser. La lutte mentale devient elle-même source de souffrance.

On distingue :

  • Obsessions idéatives : mots, images, ruminations, scrupules, débats de conscience, etc.
  • Obsessions impulsives : pensées de gestes violents ou absurdes que le sujet craint de ne pas pouvoir empêcher.

Les compulsions

Ce sont des actes répétitifs ou mentaux que le sujet se sent obligé d’accomplir. Il en reconnaît l’absurdité, mais ne peut s’en empêcher sans éprouver un malaise ou une angoisse importante. La compulsion devient un rituel, un « anti-doute », censé calmer temporairement l’angoisse.

On parle également de compulsions mentales : formules à répéter mentalement, vérifications internes, « pensées magiques ».

Profils obsessionnels courants

  • Vérificateurs : doutes permanents, hypercontrôle, vérifications sans fin.
  • Rituels de lavage : peur de la souillure, lavages compulsifs (souvent chez les femmes).
  • Collectionneurs : tendance à tout garder, peur de jeter (souvent chez les hommes).
  • Crises morales : scrupules, culpabilité paralysante, aboulie.
  • Recherche d’ordre : besoin de classement, symétrie, rangement extrême.

Mécanismes psychiques et terrain de la névrose obsessionnelle

Cette névrose est souvent liée à une organisation psychique anale : contrôle, maîtrise, ambivalence, plaisir interdit. L’obsessionnel surinvestit le contrôle mental, parfois au détriment des affects et des liens émotionnels.

  • Isolation affective, froideur émotionnelle, pauvreté des sentiments.
  • Mécanismes de défense : isolation de la pensée, formation réactionnelle.
  • Surinvestissement du contrôle : pensée magique, rigidité cognitive.

Paradoxalement, ce contrôle peut procurer du plaisir, protégeant ainsi le sujet de la dépression profonde ou des idées suicidaires.

Approches thérapeutiques : de la psychiatrie à la DEE

Traitement médicamenteux

Dans les formes sévères, un traitement par antidépresseurs est souvent indispensable, parfois à fortes doses et au long cours. Des anxiolytiques peuvent être utilisés ponctuellement, mais l’anxiété n’est pas toujours au premier plan.

Psychanalyse

Le traitement est complexe : le plaisir pris dans le contrôle génère une résistance au changement. Le discours analytique peut être annulé par les mécanismes obsessionnels eux-mêmes (ritualisation, rationalisation, annulation).

Thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Les TCC ciblent les symptômes, travaillent sur les pensées conscientes et les comportements, avec des résultats souvent efficaces, mais sans aborder les causes profondes.

Dynamique Émotionnelle Exprimée (DEE)

En tant que praticienne en Dynamique Émotionnelle Exprimée, je veille à ce que la pathologie ne soit pas trop envahissante. Si c’est le cas, je recommande un traitement médicamenteux en parallèle.

La DEE permet d’agir en profondeur sur les sentiments et de libérer des zones émotionnelles figées. Elle n’attaque pas directement le symptôme, mais cherche à remettre du mouvement là où le contrôle a figé l’énergie psychique. Le symptôme, s’il n’est plus alimenté par la souffrance sous-jacente, finit souvent par se transformer.

L’un des grands atouts de la DEE est de permettre au sujet de retrouver un plaisir en dehors de l’obsession, de sortir d’une logique de lutte intérieure, et de renouer avec son propre désir, dans le respect de son rythme et de sa réalité.

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